L’alchimie de l’arbre généalogique – NOËLLE LAMY

Noëlle Lamy revient avec un livre-phare qui nous invite à comprendre la dimension inconsciente partagée avec nos ancêtres. Dans L’Alchimie de l’Arbre, elle transmet son cheminement à travers vingt années de pratique et de recherches, de la psychogénéalogie à la psychanalyse transgénérationnelle. Au fil des pages, aux clés de compréhension des lois transgénérationnelles succède l’exercice pratique : de la transmutation du plomb de nos souffrances familiales vers l’or d’un futur épanoui.

Pour que vive notre Arbre alchimique !
Votre ouvrage jette un pont entre psychogénéalogie et psychanalyse transgénérationnelle. Comment s’articulent ces approches ?
La psychogénéalogie donne du sens à notre arbre généalogique, en mettant à jour la psyché de nos ancêtres. Cela permet de comprendre l’histoire de notre famille, en repérant les répétitions de dates, âges, maladies, faits de vie… Le visible ouvre alors la porte de l’invisible. Bien souvent, ce travail ne peut faire l’économie d’une exploration psychanalytique. La psychanalyse transgénérationnelle s’ouvre donc naturellement lorsque ce repérage est effectué ; elle nous permet d’entrer dans la dimension inconsciente que nous portons, héritée de nos ancêtres. Cette recherche vise à remonter à l’origine, c’est-à-dire la première génération où « cela » a eu lieu (par exemple, la perte de jeunes adultes qui se répète de génération en génération). Grâce à cet outil, nous allons tenter de comprendre comment a été vécu ce traumatisme et pourquoi les descendants restent ainsi assujettis à ces inconscients familiaux.
De quelle manière réussit-on à faire la paix au pied de notre arbre ?
Dans ce vaste champ de douleurs que peut être un arbre généalogique, un jour, la paix se fait, parce que l’histoire de nos ancêtres n’est pas la nôtre. Nos souffrances sont simplement des héritages auxquels nous pouvons donner sens ; nous apprenons à nommer ces derniers afin de les amener, doucement, à s’installer là où ils doivent être – comme dans l’histoire de cette arrière-grand-mère qui, certes, se prostituait mais n’avait pas eu d’autre moyen pour nourrir ses enfants. Un jour ou l’autre, le consultant sent pousser en lui une petite branche de tendresse pour cette bisaïeule…
Comment avez-vous rencontré ce travail sur les histoires familiales ?
Au départ, mon diplôme de masseur-kinésithérapeute a été un tremplin vers le soin de l’autre, mais il m’a montré les limites de cette pratique telle qu’elle était enseignée dans les années 1970. C’est grâce à ces limites que je me suis lancée dans une formation continue pour les décennies qui ont suivi ! Ainsi, depuis le passage dans les mains de Françoise Mézières(2) en 1976, j’ai exploré l’ostéopathie crânienne, puis générale, la médecine traditionnelle chinoise, l’énergétique, la médecine anthroposophique, la sophrologie, des approches d’homéopathie uniciste et d’autres chemins de curiosité (lecture des textes sacrés, l’apprentissage de l’iconographie…). Tout naturellement, j’en suis venue à me poser la question de la famille, de son histoire, son influence sur notre vie, nos choix, nos douleurs, nos chagrins, nos casseroles et l’acquisition, parfois à grand frais, de notre liberté… Après nombre de tournants de vie, dont la mort de mon père quand j’avais 27 ans (qui m’a ouvert la voie de l’analyse et de la compréhension de l’émotionnel), j’ai eu le désir de travailler sur les histoires familiales. J’ai d’abord été formée par une élève de Chantal Rialland et de Alejandro Jodorowsky, issue de l’AIP (Association internationale de psychogénéalogie), avant de devenir assistante dans son cours. Quand je me suis sentie prête à pratiquer cette technique incroyable, une opportunité de reprise de cabinet s’est « miraculeusement » présentée à moi… J’ai poursuivi ma formation en travaillant sur la compréhension du sens et des symboles, explorant avec des praticiens
solides le sens des maladies, la bioanalogie, la psychologie nucléaire, tout en continuant le travail sur mes profondeurs.

Votre livre s’intitule L’Alchimie de l’Arbre : qu’est-ce qu’un Arbre alchimique ?
C’est le retour fécond que nous fait l’arbre après un travail transgénérationnel. Comme dans le travail alchimique, je discerne quatre temps. Plus globalement, appréhender les liens avec nos ascendants permet d’alléger la chape de plomb qui pèse sur nos épaules sous prétexte d’héritages familiaux, et d’en faire son or personnel. Car chacun de nous est un être unique, original et singulier. En cela, ce travail est alchimique. Dans cette alchimie, on distingue deux étapes, sur les- quelles j’ai articulé le livre. Il y a d’abord la théorie sur laquelle s’appuie la psychogénéalogie et les outils qui permettent de rendre la lecture d’un arbre claire
et compréhensible. Une vraie technique ! Dans un deuxième temps, l’enjeu est de voyager dans la richesse née de cette première étape, ouvrant le fruit de toutes ces découvertes et laissant nos inconscients nous guider. L’arbre généalogique se lit alors de manière alchimique, et en miroir cette lecture opère en nous une alchimie liée exclusivement à lui, nous donnant la pleine dimension de notre richesse personnelle. Ce parallèle avec le travail alchimique tisse la spécificité de votre livre. De l’œuvre au noir à l’œuvre au rouge, comment se traduisent les quatre étapes alchimiques de ce travail transgénérationnel qui mène au Grand Œuvre ?
En amont de ce travail, il y a la douleur, la tristesse, l’incapacité de trouver sa place, la manière dont on va se remettre plus ou moins bien (ou pas) de nos traumatismes. Puis, il y a cette mélancolie profonde qui, un jour, vient « toquer » à notre conscience ; je l’appelle « bienheureuse mélancolie » car elle nous met en mouvement. Avec le désir de s’en sortir démarre l’œuvre au noir… Ce temps d’exploration peut s’avérer difficile : nous devons fouiller l’histoire familiale, passer des nuits blanches à parcourir des registres d’état civil, chercher un acte… Je suis en train d’écrire un article sur cette alchimie de l’Arbre à laquelle j’ai consacré ce livre et j’y relate l’histoire d’une consultante d’une trentaine d’années qui a dû aller chercher son acte d’état civil pour refaire ses papiers. Or, elle a constaté que sa mère lui cachait des choses. Jusque-là, sa mère tenait son acte de naissance scellé dans un tiroir de son bureau et le livret de famille ne lui était pas accessible. Un geste qui tient l’enfant (qu’elle n’est plus) à distance de la vérité. On est dans ce que Freud a appelé le « roman familial » : « Je vais raconter la plus jolie histoire possible, afin de vous endormir et que vous n’ayez pas envie d’aller fouiller. » Mais c’est justement parce que c’est une histoire et pas mon histoire que ça va éveiller des soupçons… et que j’aurai envie d’aller chercher ! C’est là l’œuvre au noir : je vais me coltiner la douleur d’aller explorer (actes, lettres, questions aux proches) et m’apercevoir, par exemple, que ce grand-père « formidable et superbe » n’était pas agent secret ou aviateur, il était en prison… Et pourquoi tel grand-père n’était pas au mariage de mes parents ? J’utilise exprès ces mots parce que l’enfant pose ces questions. Même à 60 ans, l’enfant à l’intérieur de nous continue à se les poser, parce qu’il est resté bloqué dans le mensonge que les parents ont raconté ou que le roman familial a véhiculé. Et mensonge il y a, afin que la vérité ne vienne pas replonger le système dans une honte vécue au moment des faits.
L’œuvre au noir des alchimistes, c’est la calcination qui mène à l’œuvre au blanc… Comment s’opère le passage ? La calcination, ça peut être douloureux comme étape. Elle permet la pénétration dans l’inconscient par l’énergie de Saturne, de la mort symbolique, la décomposition, étape de la rencontre de l’ombre, phase de lente déconstruction. Lente, car il faut « user » les croyances après les avoir revisitées. Il convient de se laisser pénétrer par des informations nouvelles, qui vont créer une géographie émotionnelle différente. C’est la mort d’une ancienne image, la fin par le feu émotionnel (colère…) de ce à quoi nous tenions et à quoi nous nous identifiions : nos illusions, les
légendes familiales, les croyances transmises de génération en génération, toutes nos projections. Puisque c’est « calciné », l’œuvre au blanc s’ouvre sur de la cendre – on a désencombré ! Sachant que la cendre est fertile, l’œuvre au blanc n’est-elle pas féconde ? C’est exactement ça : le désencombrement va de pair avec la fertilité ! La nostalgie est fertile : c’est parce que j’ai enlevé des choses que ça va faire de la place et qu’autre chose va pouvoir se créer. Ce processus d’intériorisation part de la Materia Prima de notre inconscient (dont parle Jung dans Psychologie et Alchimie) pour mener aux prises de conscience. L’œuvre au blanc pose en quelque sorte le cadre
historique de notre famille, étape donc où se fait un grand lessivage.


À l’issue de ces deux étapes, le « qui je suis » se dévoile-t-il ?
Une précision : à ce stade, le risque est de se disperser dans tous les possibles. Les informations s’accumulent et peuvent nous noyer. Le discernement ici est essentiel ! Pour répondre à la question : sur le blanc (propre à l’œuvre au blanc), on va commencer à poser des couleurs pour cheminer vers l’œuvre au jaune. C’est intéressant parce que le chakra du plexus solaire, associé à la couleur jaune, est situé juste au-dessus du chakra sacré, relié à notre créativité. Ce chakra solaire dit : voici que vient l’union entre le sol (le rouge et l’orange des deux premiers chakras)
et l’air (ce qui vient du haut), entre ce qui est en bas et ce qui est en haut. À cette étape, j’ai commencé à écrire mon histoire. Nous sommes au début de l’éveil à Soi…


Dans le livre, vous utilisez un acronyme : le SOI pour « Souvent Oublié à l’Intérieur ». C’est tellement vrai !


Oui, parce que l’on pense souvent peu à soi… Et le Soi va alors venir se révéler dans cet espace laissé libre, au niveau du plexus solaire. C’est beau parce que le solaire est ce qu’il y a là-haut ; celui que l’on appelle Notre Père. Plus j’avance, plus je fais des parallèles avec les archétypes de la Bible. Il s’agit du moment où, au-delà de la noirceur et de la calcination, j’entre en compréhension de « qui » je suis : comme j’ai calciné, souffert et pleuré jusqu’à ne plus avoir de larmes, je me donne le droit à être « quelque chose » que personne n’avait jamais encore vu. À cette étape de l’œuvre au jaune, on se sent en contact avec l’âme du monde. Le troisième temps de ce travail s’inscrit dans la découverte de l’ancêtre guide qui permet une forme de Sublimation, comme je le détaille dans le livre. Cela permet de lâcher l’identification au Moi. Cette prise de conscience permet de ne plus être dans le manque
ou dans la séparation, mais dans l’émanation de l’âme du monde, où se trouve l’énergie des Grands Anciens et de tous les éveillés qui ont accompagné la croissance de l’humanité.
On arrive à l’étape ultime de l’œuvre au rouge, qui signe l’union de tout ce qui a été traversé. Il n’y a donc pas de rejet des premières étapes, plutôt intégration ?


Effectivement. Je ne peux pas faire l’économie des premières étapes, même si c’est douloureux. La première fois que j’ai intégré des choses de l’ordre de la toxicité dans ma famille d’origine, j’ai mis des années à l’accepter, à me dire c’est mon histoire, je ne peux pas la rejeter… D’abord parce que « ça » a été, et c’est ainsi que je peux passer du plomb à l’or. Le SOI devient alors la Sublimation de son Or Intérieur. L’œuvre au rouge, c’est l’incandescence, la manifestation tangible de notre vie ! Cette dernière étape est comme un grand œuvre alchimique : la transformation de la pierre brute en un cristal rubis, fusion de la matière et de l’esprit. Dans cette union de l’âme et du
corps, le Moi perd sa place au profit du Soi, en plénitude.


À quoi ressemble un arbre alchimique sain, dans sa plénitude ?
C’est là que c’est intéressant ! Dans ce travail en séances individuelles sur l’arbre généalogique, durant un an, voire un an et demi, régulièrement on inscrit des informations sur cet arbre, dessiné sous la forme d’un génogramme. Lors de l’entrée dans ce que je nomme « la danse de l’arbre », il est juste constitué de deux feuilles de paperboard collées verticalement côte-à-côte, que l’on complète au gré des besoins… et il va peut-être finir, au fil des ajouts, par mesurer deux mètres de large sur deux mètres de haut ! J’ai un grand mur chez moi (Rire). Et quand je n’ai pas un
grand mur à disposition, je tourne autour de la pièce, alors l’arbre prend la forme de celle-ci. À un moment donné, on s’assoit devant cet arbre : on écrit son histoire selon ce que le transgénérationnel est venu nous apprendre, et non selon ce que nos parents nous ont dit, ni selon les actes d’état civil ou ce que nos valises cabossées recèlent. On écrit ce que l’on a découvert. D’un seul coup, je le vois bien : il palpite l’arbre posé sur le mur ! Il nous envoie un message, il nous donne quelque chose : ça s’appelle l’ancêtre guide. Il s’agit de ce fameux outil que l’on crée… et qui sert à créer.
Dans ce vaste champ de douleurs que peut être un arbre généalogique, un jour, la paix se fait, parce que l’histoire de nos ancêtres n’est pas la nôtre.

Dans le livre, vous expliquez que nous sommes tous la concrétisation du projet de vie de nos arrière-grands-parents. En faisant ce travail transgénérationnel, on allège donc les générations à venir. Mais quand il n’y a
pas de descendance, pour qui fait-on ce travail ? En fait, pour construire un arbre, nous avons besoin de connaître quatre, voire cinq générations. Au-delà, hormis quelques cas, nous lisons toujours des répétitions. Or, chaque génération transmet quelque chose de spécifique : les arrière-grands-parents transmettent le patrimoine, pas seulement matériel (immobilier, financier), mais aussi l’histoire familiale, des compétences, des traditions, des
cultures, des origines, des savoirs… Donc, en effet, lorsqu’on travaille à libérer l’histoire familiale, c’est tout bénéfice pour les générations suivantes. Mais quand il n’y a pas de descendance biologique, ce travail n’est jamais vain : on œuvre pour la progression de l’humanité. C’est ça qui est formidable ! Avec ou sans descendance, on peut être découragé par ce travail en profondeur sur le transgénérationnel, car, après tout, nous ne sommes qu’une mini-goutte dans cet océan d’histoires de vies familiales. Mais si, comme vous le dites, on œuvre pour l’humanité, c’est encourageant, on fait notre part!

Exactement ! Parce que la mini-goutte que nous sommes est complètement unique et singulière. Jamais, au grand jamais, il n’y aura une autre « Carine Anselme », née ce jour-là, qui décédera ce jour-là et sera passée par toutes ces
phases de vie. Vous êtes unique et singulière, tout comme moi et chaque être sur cette Terre ! Sinon, pourquoi aurais-je écrit ce livre, alors qu’il en existe d’autres autour de ce sujet ?! Parce que cette parole est la mienne (même si, par moment, je me sens connectée à une conscience plus vaste lorsque j’écris). J’ai d’ailleurs mis des années à me donner le droit de l’écrire…
Vous soulignez l’importance du rituel dans le travail du deuil pour ne pas rester sur de l’inachevé qui pourrait faire tache d’huile dans les générations suivantes. Comment retricoter ces rituels après le covid, alors que certains n’ont pas pu vivre les funérailles avec leurs proches décédés, traumas à la clé ?
Justement, l’idée est de refaire les funérailles, même des années après : convier les proches, organiser une fête à la mémoire de l’être qui a disparu, lui rendre hommage. Quitte à faire dire une messe, à aller au cimetière, former un cercle autour de la tombe et chanter en chœur… Par la même occasion, entrer dans la compréhension de la solitude de ceux qui sont partis ainsi, dans le silence, voire l’oubli. Ils appartiennent aussi à l’inconscient de l’humanité.
Avant de nous quitter, auriez-vous l’envie de transmettre un message ? C’est drôle que vous me demandiez ça, parce que pendant le Symposium International de Psychogénéalogie en mars dernier à Lyon, j’ai été interviewée
par un jeune trentenaire qui m’a lancé : « Parlez à ma génération, dites-nous quelque chose ! » Alors, j’ai dit ce que j’aurais dit à mes petites-filles : « Développons l’amour ! » Aimons-nous – et cela commence par soi-même. Arrêtons cette guerre incroyable que nous (nous) menons depuis la nuit des temps, cette petite voix intérieure qui clame à tout bout de champ : « Je ne suis pas capable, je ne vaux rien, je ne sais pas, etc. ». Au lieu de dire « je ne sais pas », disons plutôt : « Je ne sais pas encore, mais je vais apprendre ! » Alors, certes, on peut faire la
guerre à la guerre, mais si nous faisions l’amour à la guerre, peut-être aura-t-elle envie de se comporter autrement, non ?!

À LA RENCONTRE DE L’ANCÊTRE GUIDE
« L’élaboration de l’ancêtre guide est une des finalités de l’exploration de l’arbre généalogique », souligne Noëlle Lamy. Impossible ici de détailler tout le processus, qui se vit généralement en groupe, plutôt en résidentiel (car les rêves et synchronicités s’y expriment fortement). Vous en découvrirez les principales étapes dans le livre. « L’inconscient familial et l’inconscient personnel travaillent de concert à cette élaboration mentale de l’ancêtre guide qui vise à donner une forme précise à ‘l’ancestral’ et à instaurer un dialogue avec lui. » Jung l’appelait l’Ami intérieur. Cet ancêtre guide n’est pas un de nos parents, car cela le limiterait à notre histoire généalogique : « Il émerge du travail partagé dans le groupe à partir de la compréhension du consultant sur son histoire et nous fait entrer dans un monde imaginaire, voire symbolique. Il constitue un pont entre réalité et imaginaire. » Grâce à
lui, nous pouvons agir sur notre futur à l’aide de notre passé, mais aussi sur notre passé, sans contrainte. « Nous ap puyant sur l’imaginaire, nous travaillons à un niveau symbolique. L’ambition de l’ancêtre guide est de créer quelque chose qui va créer », décrypte Noëlle Lamy. Le plus souvent, il s’agit d’un personnage connu… Ce travail spécifique va permettre d’extraire une symbolique menant à une synthèse unificatrice des deux branches de notre famille. L’une des clés de ce processus est de nommer cet ancêtre guide, qu’il soit un personnage réel, historique ou de roman, un acteur, un artiste, un homme ou une femme politique (etc.).
« Cela nous permet de comprendre que ce personnage symbolise pour nous une énergie de créativité, une coloration spécifique à notre état, notre besoin d’évolution personnelle et notre identité profonde. » Noëlle Lamy cite l’histoire d’une participante qui avait opté pour Johnny Hallyday, avant de se rétracter en disant : « Ce n’est pas possible, cet homme-là ! » Or, quand elle est montée dans sa voiture, la radio diffusait « Que je t’aime, que je t’aime… ». « Inutile d’inventer !
La réalité est plus forte que la fiction », conclut Noëlle Lamy.

INTERVIEW Propos recueillis par Carine Anselme

https://webshop.neosante.eu/files/revue-pdf/neosante146-enzymes.pdf

 

 

INTERVIEW Propos recueillis par Carine Anselme

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